PlaceGutenberg pour le marchĂ© de NoĂ«l du pays invitĂ©, cette annĂ©e lâAllemagne. De lĂ vous redescendez la rue des Tonneliers et vous vous dirigez vers la petite France oĂč vous prenez le temps de vous perdre dans les ruelles de marcher sur les digues de lâIll. Admirer la façade du restaurant le St Martin, la maison des Tanneurs.
Marche doucement, car tu marches sur mes rĂȘves. William Butler Yeats Sauve-toi, enfant de l'homme ! Fuis vers les bois et les eaux sauvages, La main dans celle d'une
XpertiZ tu perd tu vise tu gere tu crise! les expertes te suffise! écoute pa ceux ki pervertise, écoute nou on réalise du son on exploite, du son on exporte,des chance on
Dá»ch VỄ Há» Trợ Vay Tiá»n Nhanh 1s. Nous sommes furieusement en manque d'Ă© Ă Hungcalf !Nous sommes en recherche de Summerbee et de PokebyĂąË⊠Toi aussi, tu aimes Hungcalf ? Alors vote sur les top-sites ! Rendre Ă CĂ©sar ce qui est Ă CĂ©sar ĂĄÆÂŠ VĂ©rifie que tu as indiquĂ© le nom des crĂ©ateurs dans les crĂ©dits de ton profil !ĂĄÆÂŠ Fin d'annĂ©e scolaire Youpee! L'Ă©cole est finie! Mais vous n'ĂÂȘtes pas encore en vacances! Venez recenser votre changement d'annĂ©e ou pas . C'est ici que ça se passe FĂÂȘte foraine Une fĂÂȘte foraine s'est installĂ©e Ă Inverness. Pour vous y rendre, c'est par ici ProcĂšs du siĂšcle Le procĂšs de Stephen Johnson est terminĂ©.Rendez-vous ici pour le verdict. Awards 2021/2022 Ils sont de retour! Pour vous jouer un mauvais tour Pour voter, c'est par ici. Du changement pour le cursus artistique Le cursus artistique vient de faire peau voir ce qu'il vous propose, c'est par ici.
Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel BrodĂ© de lumiĂšre d'or et de reflets d'argents Le mystĂ©rieux secret, le secret Ă©ternel De la nuit et du jour, de la vie et du temps Avec tout mon amour je le mettrais Ă tes pieds Mais tu sais je suis pauvre et je n'ai que mes rĂȘves Alors c'est de mes rĂȘves qu'il faut te contenter Marche doucement, car tu marches sur mes rĂȘves» En relisant ce magnifique poĂšme de Yeats, je me suis souvenue d'une conversation que j'avais eu avec ma mĂšre, il y a dĂ©jĂ quelques mois. Quand je lui ai annoncĂ© que j'allais emmĂ©nagĂ© avec l'homme que j'aime, elle m'a posĂ© cette question, Ă laquelle j'ai rĂ©pondu, en levant les yeux en ciel je profite toujours du fait qu'elle ne peut pas me voir au tĂ©lĂ©phone par un bien connu Mais ouiii...» je continue de rĂ©pondre Ă ma mĂšre comme si elle me demandait constamment de ranger ma chambre. La question ou plutĂŽt la rĂ©flexion nĂ©gative de mĂšre un peu possessive qui n'apprĂ©cie pas le nouveau chĂ©ri Ă©tait J'espĂšre que tu ne vas pas abandonner ton rĂȘve, et que tu vas continuer de tout faire pour arriver Ă ton objectif!». Dans ce cas-lĂ , l'objectif, le rĂȘve, c'est d'ĂȘtre traductrice-interprĂšte, diplĂŽmĂ©e d'une grande Ă©cole, et surtout d'aller travailler Ă l'Ă©tranger pour une organisation internationale. Mais ça pourrait tout aussi bien ĂȘtre je rĂȘve de vivre dans une maison faite en guimauve et en chocolat», je rĂȘve d'avoir une collection de Louboutin» ou encore d'adopter une famille de koalas». Ca m'a un peu choquĂ©e qu'elle me dise ça, comme si d'une, Ă priori, bonne nouvelle, elle arrivait Ă ressortir du nĂ©gatif. Je me suis demandĂ©e si elle n'essayait pas un peu de me faire peur. En raccrochant, j'Ă©tais remontĂ©e, en mode girl power, j'ai regardĂ© mon chĂ©ri et j'avais envie de lui crier dessus, de lui dire Mais de quel droit tu veux me voler mes rĂȘves, enfoirĂ©!» oui, j'appelle mon chĂ©ri "enfoirĂ©" mais c'est parce que je l'aime. Sauf qu'il ne m'avait rien dit. Et que surtout, c'est mon chĂ©ri, il m'aime, je ne pense pas que ça soit dans ses plans machiavĂ©liques de dĂ©truire tous mes rĂȘves et espoir. Et, toujours Ă priori, il ne se couche pas le soir en se demandant ce qu'il pourra trouver de nouveau pour ruiner encore plus ma vie. Donc, le problĂšme ne vient pas de l'autre, du conjoint. Le problĂšme si tentĂ© que ça en soit rĂ©ellement un, c'est moi. Ou plutĂŽt, c'est la nature de mon rĂȘve». Parce que concrĂštement, si aujourd'hui, on me propose un job Ă Bruxelles, je ne suis pas sĂ»re de l'accepter. J'aime ma vie, j'aime mon appartement. Et j'aime mon chĂ©ri. Est-ce qu'il me suivrait? J'aime Ă penser que oui. Est-ce que j'aurais envie de lui demander de me suivre? Je ne sais pas. La vraie question est est-ce que c'est vraiment et toujours mon rĂȘve? Au tout dĂ©but de mes Ă©tudes, je m'imaginais indĂ©pendante, vivant seule et libre dans une grande capitale europĂ©enne, avec un bon salaire forcĂ©ment, un beau loft, pas d'attache, le pied. Aujourd'hui, je n'ai pas envie d'ĂȘtre sans attache, de sortir tous les soirs, de rencontrer plein de gens de nationalitĂ©s diffĂ©rentes. Quand j'Ă©tais encore plus jeune, je voulais comme tout le monde, je crois partir avec un sac Ă dos et faire le tour du monde. Les voyages forment la jeunesse Montaigne. Aujourd'hui, ça ne me fait pas rĂȘver. Le voyage n'est nĂ©cessaire qu'aux imaginations courtes Colette. Je n'ai plus besoin d'aller Ă l'autre bout du monde pour trouver quelque chose, parce que je l'ai trouvĂ© ici. Ca m'a pris du temps mais je me connais, je sais ce que j'aime. Et j'aime connaĂźtre les serveurs du petit resto en bas de chez nous, j'aime connaĂźtre les petites ruelles de ma ville, j'aime connaĂźtre mes voisins. Alors, c'est peut-ĂȘtre anti-fĂ©ministe, c'est peut-ĂȘtre naĂŻf, c'est peut-ĂȘtre mes hormones de femme amoureuse qui me jouent un sĂąle tour et je le regretterais en me rĂ©veillant de cette illusion, c'est peut-ĂȘtre un conditionnement de la sociĂ©tĂ© et je fais finir par prĂ©parer la popote tous les soirs Ă Monsieur avec un joli tablier remarque ça, je le fais dĂ©jĂ , il me manque juste le tablier!. Et ces rĂȘves Ă lui? Est-ce qu'il lacherait tout, moi y compris, pour les atteindre? Est-ce que je me sacrifierais pour lui? Probablement. Sauf que quand il me parle de rĂȘves, c'est plus des voeux irrĂ©alistes que des plans pour le futur gagner au loto sans jamais y jouer, devenir riche, ne plus avoir besoin de travailler et peut-ĂȘtre avoir une plus belle voiture... Est-ce que j'ai passĂ© des annĂ©es Ă Ă©tudier dur pour finalement laisser tomber? Ou est-ce que j'ai Ă©tudiĂ© dur pour me projeter dans un futur et sortir de ma petite vie? Je ne l'aurais pas rencontrĂ©, j'aurais peut-ĂȘtre passĂ© plusieurs semestres Ă l'Ă©tranger. Pas pour les Ă©tudes, pour le changement de dĂ©cors, pour aller voir ailleurs. Ce "rĂȘve", cette ambition professionnelle, c'Ă©tait un prĂ©texte Ă une vie diffĂ©rente. Maintenant, j'y suis, dans une vie diffĂ©rente de ma vie d'Ă©tudiante, et elle n'est pas celle que j'avais imaginĂ©. Elle est mieux. Aimer ce n'est pas renoncer Ă ces rĂȘves, par dĂ©pit, par compromis, par peur. Aimer, c'est peut-ĂȘtre juste ne plus avoir besoin d'Ă©chappatoire, de fuite en avant, plus besoin de rĂȘver Ă quelque chose d'autre. Marche doucement, car tu marches sur mes rĂȘves» Marche doucement, ne piĂ©tine rien et essuis-toi les pieds, je te fais confiance, bordel!
Au bord de la mer, le pas toujours sâalentit, Marche doucement car tu marches sur mes rĂȘves, jâignorais que les mots du poĂšte irlandais Ă©taient Ă prendre au pied de la lettre, par afflux de souvenirs peut-ĂȘtre, dans la bousculade des petits personnages du passĂ© qui peuplent le bonhomme. AprĂšs la dune, on y marche souvent courbĂ©, en zigzag ou mĂȘme en crabe les jours de tempĂȘte, câest dire si Ă la campagne par contre, dans le terrain comme on dit ici, en ville ou alentour, ça file droit, debout et parfois par absences, câest comme si Lâaction du temps, Ă la longue, doit induire un changement de perspective et une inversion des cas de figure, par consĂ©quent et dans lâattente, nâoublions pas que lâon marche sans doute sur les rĂȘves de quelquâun, va savoir si
marche doucement car tu marches sur mes rĂȘves